Déjeuner sur le pouce ou deux assiettes blanches sur une nappe grise

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Depuis le retour à Tallinn, beaucoup de choses ont changé. Entre autres, bien que j’aie repris le travail  et les déplacements depuis peu, mon activité professionnelle reste très modeste par rapport à ce qu’elle a pu être l’année dernière à la même époque. C’est un développement que j’ai appelé de tous mes veux et que je ne regrette absolument pas. Le supplément du temps est, bien sûr, vite avalé par la petite demoiselle mais pas seulement. Je me surprends à me lancer dans des élaborations culinaires plus ou moins tendancieuses en pleine semaine, à programmer des courses sur toute l’année, à rêver des formations d’une durée plus ou moins longue voire de reprendre des études. Et franchement, quel soulagement d’avoir toutes mes affaires à portée de main et de ne plus devoir me contenter du seul contenu d’une valise 48h. Il pleut ? J’ai une parapluie. Il neige? Je change de bottes et je ressors les moufles (oui, il reneige mais les températures sont toujours autour de 0). Envie de (re)lire Proust ? Plus qu’à. Bien entendu, le monde ne cesse pas de tourner si on a les pieds mouillés ou si au lieu de feuilleter Du côté de chez Swann on continue LE livre qu’on a glissé dans le sac avant de partir mais il est tout de même plus agréable d’avoir le choix. Même manger à l’extérieur le matin midi et soir peut rapidement devenir lassant si c’est par obligation.

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Bref, je vis chez moi pour la première fois depuis des années et c’est carrément agréable. Mais voilà que je me trouve d’un coup face à de nouveaux dilemmes quotidiens. Comment faire pour ne pas rester en pyjama jusqu’à midi (pas encore tout à fait résolu) parce que, tout simplement je le peux ? Comment utiliser efficacement les heures de sommeil d’Irène au lieu de rêvasser en m’égarant dans le vide du net ? Comment trouver de quoi nourrir une famille trois fois par jour, sept jours par semaine ? Ce dernier point peut paraître assez paradoxal pour ne pas dire tragicomique pour quelqu’un qui prétend tenir un blog axé cuisine mais pas moins aigu pour autant. Car en effet, jusqu’ici le nombre de mangeurs se limitait à deux et le nombre de repas trop souvent à quelques trois ou quatre par semaine si on ne compte pas les petits-déjeuners. Je rentrais souvent le jeudi ou le vendredi soir tard et commander des sushis paraissait la plupart du temps être la meilleure des solutions. Ensuite le WE. Les samedis et dimanches matins étaient plutôt du genre paresseux et souvent nous nous contentions d’un brunch plutôt que de préparer un vrai déjeuner. Cela nous convenait parfaitement. Les samedis midis nous descendions au marché en bas de chez nous afin de faire le plein de légumes et de fruits et de choisir un beau morceau de viande ou du poisson pour le dîner. Il n’était pas rare non plus que nous ayons du monde à la maison les samedis soirs et alors nous passions la journée dans la cuisine à découper, à nettoyer, à éplucher, à hacher ce qui après des heures et des heures de préparation allait être servi au dîner. Et quels dîners ! Nous fêtions la rencontre avec nos chers amis, nous fêtions nos propres retrouvailles après une semaine de séparation et nous fêtions toutes les occasions possibles et inimaginables à commencer par la journée des enfants japonaise (こどもの日) en mai et à terminer par la célébration de Sainte Lucie en décembre sans parler de Pâques, des anniversaires, de Noël.

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Tout ceci était vraiment très bien et ce n’est pas sans un certain regret que je repense à toute cette insouciance mais cette façon de vivre ne m’a finalement pas du tout préparé à devoir nourrir une famille tous les jours.  Or aujourd’hui, c’est justement ce repas quotidien et encore plus le déjeuner qui me remplit de perplexité. Car je le veux sain (oui enfin, n’est-ce pas le cas de tout le monde ?), rapide à préparer, savoureux, léger et nom d’une pipe, pas répétitif ! Car enfin, j’ai beau adorer les pâtes au pesto et les pelmeenid industriels (à suivre), alterner les deux d’une semaine à l’autre peut tarir rapidement l’enthousiasme des plus fervents adeptes. C’est pour cette raison précisément que je suis maintenant en quête d’idées de déjeuners rapides, pas très lourds mais nourrissants quand même.

Le défi est de taille donc et consiste à trouver un plat différent pour chaque midi qui correspondrait plus ou moins aux critères susmentionnés. Un surcroit d’ambitions ici serait clairement déplacé alors, en toute modestie, je vais viser une période de sept jours pour commencer.

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Pour commencer, une grande classique fort pratique, l’omelette. Pas besoin de recette pour en faire une et c’est tant mieux car qui à le temps pour ça un mardi midi ? Les miennes pour deux adultes sont souvent composés de trois oeufs, d’une bonne dose de lait entier (10cl au moins) et de ce qu’il y a à ce moment dans le frigidaire. Ma préférée demeure surement celle à la poitrine fumée et aux épinards qu’on trouve ici plantés dans de petits pots mais il y a tellement de variantes possibles. Fromage râpé et légumes racines qui accompagnaient le poulet rôti de la veille, chèvre et poireaux, pommes de terre et jambon, une généreuse poignée d’herbes aromatiques et du parmesan… Je fais bien chauffer la poêle à l’avance et avant d’y verser la préparation aux oeufs j’ajoute une généreuse noisette de beurre pour obtenir un résultat joliment doré. La cuisson sous le couvercle prend quelque 10 minutes au feu moyen. Et la voilà, votre omelette, dorée en dessous, aérée à souhait et si réconfortante un jour où la neige fondue ne cesse de tomber et les rues perdent de leur praticabilité à vue d’oeil.

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Un autre plat tout simple et j’avoue, pas des plus diététiques mais source du plus grand contentement et réclamé à corps et à cris chez nous (ça doit avoir quelque chose à faire avec les habitudes d’enfance de mon cher et tendre ?) est l’humble croque Monsieur et sa partenaire en crime, eh oui… le fameux croque Madame. Bon, ma très originale présentation de ces sandwichs chauds à part, accompagnés d’une salade verte, je me dis que les principales catégories nutritionnelles sont bien présentes. Et un joli oeuf pour couronner la simple tenue du Monsieur (décidément…), c’est juste la touche qu’il faut pour caler les estomacs vides des plus gros mangeurs. M’est avis qu’un seul croque, peu importe son genre, suffit amplement mais il se peut qu’on vous en demande non sans un peu de gêne d’en prévoir au moins deux par personne. Soit. Pensez à sortir le beurre un peu à l’avance car le pain de mie peut se montrer peu coopératif au contact du beurre froid, n’est-ce pas. Pour tous les français ça coule de source mais… beurrez vos tranches de pain de l’extérieur, pas de beurre côté fromage jambon. Cela garantit une croute dorée et pas séchée. Et faites chauffer les fers ! Pour un croque Monsieur : 2 tranches de pain de mie et quelques 50g de fromage râpé, et du jambon entre les deux. Un oeuf sur le plat pour le transformer… en Madame. C’est la version traditionnelle mais rien n’empêche d’essayer avec du fromage fumé, du jambon cru ou que sais-je, des pointes d’asperges vertes.

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Cela m’a pris du temps mais en France j’ai appris à apprécier la salade verte. Celle qu’on mange après le plat principal, avec un peu de fromage si affinité. Eh bien, dans les contrées du nord cette habitude est inexistante et la plupart du temps vous trouverez votre laitue noyée dans une sauce à la crème et au sucre en accompagnement pour ledit plat. Ce n’est pas mauvais, du tout, au contraire mais on est assez loin de l’idée d’une petite bouchée rafraîchissante avant de s’attaquer aux desserts. Et ça me manque. Je n’en consomme pas des quantités gargantuesques comme Monsieur mais n’empêche… quelques feuilles ici et là, avec un peu de vinaigrette égaye l’assiette. Du coup je fais un compromis. Un peu pour aller avec l’omelette, un peu avec la quiche et de temps en temps, une salade composée. Celle-ci est fortement inspirée par les jours d’été remplis de chant des cigales et des nuits qui exhalent encore la chaleur accumulé en journée. Toujours pour deux j’ai mis deux boules de mozzarella di buffala, 8 tranches de pancetta, deux belles poignées de roquette, des pignons de pin grillés. Un peu d’huile d’olive, un tour de moulin à poivre et une réduction de vinaigre balsamique pour rehausser le tout. On est loin d’une insalata caprese traditionnelle et il va falloir patienter encore quelques mois avant de trouver des tomates locales mais en attendant cette variante n’est pas si mal que ça.

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A la française

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L’été n’est plus qu’un souvenir lointain, l’automne est également passé avec ses belles journées ensoleillées et les longues promenades dans le parc. L’hiver, ma foi, semble vouloir nous abandonner à son tour alors qu’il a à peine eu le temps de se montrer. La neige a duré quelque deux ou trois semaines et les températures effarantes de -20° C guère plus d’une quinzaine de jours. Les moufles et autres bottes à crampons et bonnets en laine ont déjà été relégués aux oubliettes et laissé place aux élégants gants en cuir et aux chaussures de ville.

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Fin octobre a été marqué par un voyage en France longuement attendu et qui nous a bien fait prendre la mesure des changements que notre mode de vie a subi suite au déménagement à Tallinn. Notre temps a été partagé entre la région parisienne et nos amis et Brest et la famille. Nous avons littéralement été pris de court par la richesse des étals de fruits et de légumes, l’incroyable choix que proposent les bancs d’écaillers, les mille et un fromages affinés à la perfection, la charcuterie, les famille attablées dans les bistros un samedi après-midi, le monde en général. La vie coule plus calme dans le nord, bien plus sobre.

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Si par un caprice du destin vous deviez vous trouver un beau jour à Brest, n’hésitez pas à rendre visite à Hinoki, tenu par le très talentueux maître de sushi brestois, Xavier Pensec et son épouse, Mika. Le restaurant est exceptionnel tant pour la qualité de la cuisine proposée que pour l’ambiance et nous nous considérons vraiment extrêmement chanceux d’avoir pu réserver une table à la dernière minute. C’est un véritable ilot japonais, simple, fonctionnel, avec un décor sobre et chose non sans importance, petit. Une douzaine de places, des sushis fait sous les yeux des clients selon la pêche du jour, chaque pièce réfléchie, assaisonnée à la perfection. Mes photos ne feraient pas honneur à cet établissement, alors je vous les épargne. Mais vraiment, allez-y. 6, rue des 11 Martyrs, Brest.

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De retour, j’essaie de ne pas complètement oublier nos origines françaises. Car oui, je ne peux pas nier aujourd’hui l’influence qu’ont eue ces 15 dernières années sur ma façon de vivre, de penser, de concevoir le monde. Et cela passe souvent par la cuisine, la recherche de bons ingrédients, le partage d’un repas avec mes parents, quelques tentatives de pâtisserie, le choix de prendre du temps pour profiter du moment, d’un verre de vin. Ou encore par une soirée de Mardi gras passée autour d’un plat traditionnel comme la soupe aux fèves et au jambon fumé préparée par ma mère et terminée par mes tout premiers Vastlakukkel – des petits pains briochés à la cardamome, garnis à la crème Chantilly.

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Je me suis toujours vaguement méfiée des préparations à la levure fraîche et pourtant cela n`a jamais cessé de me fasciner. Petite, je voyais quelque chose de quasi surnaturel dans le fastidieux processus de pétrissage suivi d’un temps de repos plus ou moins prolongé pendant lequel la pâte doublait de volume. Ma mère, n’étant pas vraiment une férue de cuisine, mettait toujours un point d’honneur à préparer un énorme pain brioché farci aux raisins secs et aux noisettes, couvert de glaçage au chocolat pour les fêtes de Noël et des petits pains en forme de lapin pour Pâques. C’était magique et clairement un art réservé aux adultes initiés. Et d’ailleurs, je ne suis pas sûre d’avoir complètement changé d’opinion sur ce point en grandissant. La seule différence réside peut-être dans le fait que depuis, j’ose me lancer une fois tous les deux ou trois ans et avec plus ou moins de détermination dans la découverte des secrets de la pâte levée.

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Les vastlakukkel susmentionnés, des roulés à la cardamome ou à la cannelle et dernièrement, fortement inspirée par notre voyage d’automne en France, une brioche. A la cardamome (évidemment) et aux raisins secs.

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Je me suis servie d’une recette de base pour la brioche (Christophe Felder, Pâtisserie!) et j’y ai ajouté de la cardamome (car rien ne peut vraiment rivaliser avec un intérieur embaumé de l’odeur de pain à peine sorti du four, délicatement parfumé à la cardamome) ainsi que des raisins secs pour une touche sucrée et hivernale. Accompagnée d’une confiture aux myrtilles maison, elle égaie considérablement les matins quelque peu grisâtres de ces derniers jours.

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Pour une brioche :

250 g de farine
30 g de sucre
10 g de levure fraîche
3 oeufs
165 g de beurre à température ambiante
Sel
1 jaune d’oeuf pour la dorure

Versez la farine, le sucre, le sel et la levure dans la cuve de votre batteur et faites attention à ce que la levure ne rentre en contact ni avec le sel ni avec le sucre. Ajoutez les oeufs et pétrissez la préparation à vitesse lente jusqu’à l’obtention d’une pâte dense.

Ajoutez ensuite le beurre et continuez à pétrir à vitesse moyenne jusqu’à ce que la pâte devienne élastique et se décolle des bords de la cuve. En dernier lieu ajoutez les raisins et la cardamome et travaillez la pâte à la main pour un repartissage homogène.

Couvrez la cuve d’un torchon propre et laissez la pâte pousser jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume. Ce processus prend plus ou moins de temps selon la température de la pièce.

Quand pâte aura doublé de volume, sortez un moule à cake et beurrez-le. Farinez légèrement le plan de travail et à l’aide d’un couteau, divisez la pâte en quatre parts égales. Formez quatre boules et placez-les dans le moule à cake. Couvrez le moule de film et laissez la pâte pousser une deuxième fois jusqu’à ce qu’elle double de volume.

Préchauffez le four à 170 °C. Battez légèrement le jaune d’oeuf à la fourchette et dorez la pâte à l’aide d’un pinceau. Pour donner à la brioche sa forme définitive, trempez les points des ciseaux dans l’eau froide et effectuez une entaille au centre de chaque boule.

Laissez cuire une vingtaine de minutes. La brioche doit être bien dorée à la fin. Laissez-la refroidir avant de la démouler et de la découper.

Notes personnelles : 

  1. Il faudrait probablement racler de temps en temps les parois de la cuve à pétrir à l’aide d’une spatule afin de garantir que tous les ingrédients soient bien incorporés. Le pétrissage a pris plus longtemps qu’indiqué dans le livre.
  2. Ma pâte a mis longtemps à monter la première fois, probablement dû à la température relativement basse de ma cuisine. 
  3. Cette brioche n’est pas très sucrée. Si vous n’y ajoutez pas de raisins, vous voudriez peut-être augmenter la quantité de sucre. 
  4. Encore très bon 3 ou 4 jours plus tard à condition de couper les tranches épaisses et de les faire griller. Elle doit être excellente en pain perdu. 

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Une fin d’été

DSC_0625C’était sûrement une des dernières belles journées de cet été tellement capricieux. Nous en avons profité pour descendre à la plage, à Pirita où gamine j’ai passé un nombre incalculable d’après-midis en compagnie de ma mère et de mes amis qui habitaient à cinq minutes de chez nous, de l’autre côté du chemin de fer.  Plus tard, adolescente, j’y retournais seule, rêvasser, écouter le bruit des vagues, bronzer faisant fi du vent souvent frisquet et des nuages qui couvraient le soleil d’un léger voile tous les jours peu après 13 heures. J’aimais bien m’allonger sur le ventre en collant mon oreille contre la surface rugueuse de la serviette et écouter le bruit sourd des pas de passants dans le sable. Plus loin les vendeurs de chebureki vantaient leurs marchandises.

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Nous nous sommes promenés sous les pins, nous avons regardé les vagues, nous nous sommes dit qu’on allait revenir l’année prochaine munis de maillots de bain, de crème solaire pour les filles et de bouquin pour le garçon. DSC_0620

Le mois d’août est passé. Mes beaux-parents sont venus, des amis aussi. La maison ne s’est pas désemplie pendant trois semaines. Malgré l’envie, il a été difficile de trouver du temps pour cuisiner. Le matin un bol de yaourt et de céréales aux fruits rouges, à midi un déjeuner léger dans un des restaurants du quartier (Nop, Katharinenthal, Tokumaru, Nikolay), le soir une quiche, des sushis (oh oui, enfin), une moussaka préparée par G., quelques essais de gâteaux. Il y en a eu notamment un aux myrtilles sur un fond de digestive biscuits et de pâte d’amande… recette à venir. En attendant, voilà une autre recette, celle d’une tarte meringuée aux groseilles.

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La recette vient du très joli livre de Maru, Maru maitsev maailm (uniquement en estonien). Cette année encore j’ai dû m’y reprendre a deux fois avant de la réussir. Non pas parce que la recette est mal dosée ou peu claire. Au contraire. C’est juste moi. J’ai toujours tendance à modifier, à rajouter des fruits (deux fois plus, tant qu’à faire) ce qui fonctionne souvent très bien mais il y a des préparations qui ne tolèrent pas autant de libertés, notamment celles  meringuées.

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J’aime particulièrement cette tarte car elle fait la part belle à un fruit que depuis toute petite, je trouve très joli mais hélas, horriblement acide. Ma mère en a toujours eu un ou deux buissons dans le jardin et la récolte, autant que je m’en souvienne a toujours été très généreuse. Elle nous en préparait du jus qu’on buvait en hiver dilué dans l’eau ou encore une sorte de pudding à la semoule qu’on servait souvent le weekend dans des coupelles blanches à la bordure dorée accompagné de lait froid.

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Pour la pâte si vous avez une bonne recette de fond de tarte sucré, une pâte sablée que vous réussissez sans faille, n’hésitez pas. J’en ai essayé deux différentes et je ne suis pas encore tout à fait satisfaite. Affaire à suivre.

La garniture :

300 g de groseilles
6 blancs d’oeufs
600 ml de sucre glace
(Cannelle)

Préparez le fond de tarte et faites le cuire une 20ne de minutes à 170 °C. Montez les blancs d’oeufs en neige ferme avec 2/3 du sucre.

Mélangez les groseilles avec la moitié des blancs d’oeufs montés en neige ferme et le restant du sucre. Vous pouvez ajouter de la cannelle comme indiqué dans la recette d’origine mais bien que j’adore cette épice je la trouve ici parfaitement optionnelle. Versez cette préparation sur le fond de tarte précuit et couvrez le tout de la moitié restante des blancs d’oeufs.

Enfournez la tarte pendant 45 minutes à 170 °C, baissez ensuite la température à 140 °C et laissez la tarte au four encore pour une heure. Laissez la tarte refroidir au four. Vous obtiendrez une meringue croustillante par dessus et tendre à l’intérieur (elle ramollit assez rapidement, alors, pas de restes !).

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