En Ecosse, part II (août 2022)

Depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, c’était il y a trois ans déjà. Nous avons quitté les charmants poneys et notre petit cottage pour s’aventurer encore plus loin de grandes agglomérations vers le nord. L’étape suivante Tongue au bord de la Mer du Nord et la sublime Lundies House – ancien presbytère aménagé en hôtel dans ce lieu éloigné, peuplé essentiellement de moutons et d’autres ruminants.

Je me souviens de l’arrivée à Tongue après avoir traversé pendant des heures un paysage quasi inhabité. Un village, vraiment tout petit, un comptoir de commerce ouvert occasionnellement et une route sinueuse. Au bout du monde. Nous avons été accueillis par Nathan qui d’un geste résolu s’est emparé de nos deux grosses valises et les a montées à l’étage d’un pas assuré. Une demie heure plus tard il nous attendait en bas avec le goûter : un cake maison et deux tasses de thé fumant. Requinqués c’est avec gratitude que nous avons accepté l’invitation d »accompagner le guide de la maison et deux autres hôtes lors d’une petite promenade dans les alentours. La plage, la brume, les algues. Au retour un dîner savoureux et délicat nous attendait dans la magnifique salle à manger décorée par l’artiste française Clare Basler. .

Etait-ce le lendemain ? Nous sommes partis randonner en suivant le sentier côtier. La journée était particulièrement ensoleillée au point où nous avons eu bien trop chaud avec nos coupe-vents. La mer sur la droite, et les ruines de vieilles fermes abandonnées sur la gauche. Quelques rares habitations et des moutons encore et encore, des vaches aussi, énormes et un peu effrayantes. Nous les avons contournées à une distance respectueuse. Ce jour-là nous avons emporté un piquenique avec nous préparé avec attention par le chef de l’hôtel et l’avons mangé installés sur des rochers surplombant la mer. Sur le retour n’y tenant plus je m’y suis plongée, dans cette Mer du Nord qui porte tellement bien son nom car malgré la chaleur relative et le soleil sa température ne varie guère et reste constamment à quelque 12°C . Ce qui ne semblait absolument pas déranger les dames du village (faute de meilleur terme) car on pouvait toujours en apercevoir trois ou quatre en train de faire trempette, qu’il bruine ou qu’il fasse beau. .

J’ai des dizaines ou plutôt des centaines d’images de ce séjour. mais en les regardant j’essaie de me souvenir surtout de tous les moments qui n’ont pas été capturés. De loin nous avons épié un manoir habité sans trop oser nous rapprocher et je n’ai jamais trouvé l’angle parfait pour le photographier. Nous avons grimpé en haut d’une vieille fortification en ruine et en route nous avons croisé un gentleman qui la veille s’était montré particulièrement avenant et d’un coup ne pipait mot. Installés pour l’apéritif dans le salon où le goûter nous avait été servi le jour de notre arrivée , un peu mal à l’aise, nous avons discuté avec les autres voyageurs attendant le dîner alors que le feu crépitait dans la cheminée. Nous avons beaucoup aimé la cuisine du chef de l’hôtel, toujours très subtile, locale et de saison bien sûr. J’espère que nous y retournerons.

En Ecosse

Nous avons d’abord passé deux jours à Paris sous un soleil brûlant avec deux petites filles qui n’ont pas l’habitude de chaleur ni de marcher (ni du grand pot pour la petite)… Un véritable plaisir à chaque instant donc. Nous avons réussi à voir nos amis in extremis (la véritable raison d’être de ce calvaire)  avant leur déménagement au Japon quelques jours après. Leurs jumeaux nouveaux-nés se portaient comme des charmes malgré la chaleur, les parents moins mais ceci est probablement inévitable quand on a des jumeaux nouveaux-nés, il fait 35 °C et on est en train de se remettre du COVID tout en organisant un déménagement à l’autre côté du globe.

Le lendemain G. est parti avec les filles chez papy-mamie alors qu’une retraite de yoga d’une semaine m’attendait à Londres. Très intense, fatigante, exultante. Et puis au bout de cette semaine il est venu me retrouver en voiture pour enfin partir tous les deux vers l’inconnu, comme avant, juste un rien culpabilisant.

Pour des raisons logistiques insolubles nous avons opté pour un trajet de 10 heures en voiture (vols annulés, grève des trains et j’en passe). On avait demandé une boîte automatique car je ne me sens pas super à l’aise au volant d’une voiture manuelle et encore moins dans un pays où la circulation se fait à l’envers. On en a obtenu une manuelle bien sûr. Alors c’est lui qui a vaillamment conduit. Il y a eu aussi l’incident du portefeuille perdu. Oublié sur le toit de la voiture en sortant de la station d’essence. Heureusement remarqué peu de temps après. Retour paniqué à la station, interrogatoire de tous les employés, poubelles fouillées, parking parcouru en long et en large, arbustes secoués. Rien. Finalement retrouvé à un ou deux kilomètres plus loin sur le bord de l’autoroute avec tous les documents et cartes bancaires – un bol inouï. 

L’arrivée à Killiehuntly finalement en pleine nuit sous la pluie, passablement frigorifiés et perdus. Enfin le soulagement quand on a trouvé le bon farmhouse avec la porte ouverte, agréablement chauffé, les lumières allumées et quelques provisions de bienvenue pour nous accueillir sur la table de la petite cuisine. 

Le lendemain notre guide nous attendait de bonne heure pour une première balade à pied. Un jeune homme sportif qui aimait son chien, l’aventure, la nature. Il nous a fait découvrir les landes et les forêts, la couleur époustouflante de la bruyère à ne pas confondre avec la lavande pourtant pas si différente, les plantes et les baies locales. Il nous a aussi parlé du projet du propriétaire de faire renaître la terre comme elle l’était avant l’intervention abusive de l’homme. De la chasse aux cerfs qui mangeaient tout et ne laissaient pas les arbres pousser, du mécontentement des gens car on tuait les cerfs, des premiers signes prometteurs qu’on pouvait déjà apercevoir ça et là, de jeunes pins qui poussaient plus haut dans la montagne qu’avant, des oiseaux qui revenaient. Notre promenade nous a amené en haut d’un mont où le vent et la pluie faisaient rage et il a fallu s’abriter derrière le cairn convenablement installé au sommet. Vous êtes en bonne forme, on peut y aller, nous avait-il dit avant de commencer l’ascension. Quelle contraste avec Londres où mi-août les parcs étaient brûlés et les feuilles des marronniers brunies ratissées en gigantesques amas. 

Nous avons passé une semaine dans le parc national de Cairngorms sans vraiment chercher à occuper chaque instant. Certains jours nous avons préféré découvrir les villes et villages du coin mais nous nous sommes surtout promenés dans la nature, entre les champs, sous la forêt. Il y a eu des promenades plus faciles sur les petites routes mais aussi une ascension un peu plus ardue d’un mont dont le nom m’échappe. Des vues qu’on voulait bien croire splendides mais qui demeuraient désespérément cachées de nous dans les nuages qui descendent bien bas dans ce pays. De l’eau partout, des ruisseaux, des loch, des chutes. Des couleurs surtout. Du vert foncé, du vert plus vif, du vert des sapins et des pins, de la mousse, du violet de la bruyère, du rouge des églantiers et des airelles (qui elles avaient un autre nom), du bleu des myrtilles (qui eux aussi avaient un autre nom), du gris du granit. Les couleurs des tartans écossais. 

Nous avons visité le château de Blair Atholl qui nous a plu avec ses collections de meubles, de vêtements et de vaisselle d’époque et son parc à l’anglaise où on peut s’amuser à chercher de minuscules maisons de fées cachées dans les arbres. Ce jours-là nous avons déjeuner dans le moulin avoisinant qui d’ailleurs est tout à fait fonctionnel et où on servait des repas légers (des soupes, des sandwichs, des scones… ). On peut également y acheter de la farine, des shortbreads et d’autres spécialités locales ce que nous avons bien évidemment fait. A 2 ou 3 kilomètres se trouve le grand magasin du nord, The House of Bruar où j’avoue j’ai dû passer bien trop de temps éblouie par la multitude de couleurs et de motifs écossais disponibles pour les jupes, vestes etc…

Un matin nous nous sommes levés plus tôt que d’habitude. Notre guide nous attendait déjà près du quatre-quatre de la farmhouse. Une famille autrichienne nous a également rejoints. Ils étaient venus à Cairngorms pour visiter le pays avant que leur fille ainée n’entame ses études à l’université d’Edinburgh en automne. Nous sommes tous montés dans la voiture munis de répulsif contre les midges, des espèces de moucherons particulièrement pénibles et quasi invisibles qui laissent derrière eux des milliers de piqûres douloureuses qui démangent franchement. La journée était splendide, grand soleil, ciel bleu, pas de vent. Deux chasseurs vêtus de leurs tweeds traditionnels nous attendaient à quelque 45 minutes de route près de leur cabane de chasse. Avec eux un superbe poney déjà harnaché de deux paniers contenant le nécessaire pour notre piquenique. 

Nous avons traversé un petit cours d’eau en quatre-quatre et puis nous avons continué à pied accompagnés du poney et de nos guides. Nous avons certainement eu beaucoup de chance car la météo était tout simplement incomparable. Le soleil, le ciel bleu, d’un bleu tellement net que cela paraissait irréel. Nous avons suivi un petit sentier qui traversait le glen, puis un autre et finalement nous sommes arrivés au bord d’un loch, calme et serein, reflétant parfaitement les montagnes dans ses eaux. Les guides ont allumé un petit feu, des saucisses ont été grillées, des sandwichs partagés. Un petit bateau nous attendait pour qu’on puisse s’essayer à la pêche. Un peu plus tard et pour conclure cette aventure un de nos guides est monté dans le bateau et a traversé le lac en jouant de la cornemuse n’ayant d’autres témoins à des dizaines de kilomètres à la ronde que notre petit groupe et quelques représentants de la faune locale qui devaient bien s’amuser en nous épiant. 

Au Pays basque

On connaissait bien évidemment son piment et son jambon. On savait qu’il y avait du foie gras dans le coin sans avoir véritablement fait le lien avec le Lot et le Périgord dans nos têtes. On savait aussi pour le fromage, les tapas ou plutôt les pintxos et la jolie architecture traditionnelle. Ce à quoi on n’avait pas véritablement été préparés je pense, c’est d’expérimenter tout cela ensemble, cumulé, dans un laps de temps aussi court qu’intense en émotions. 

Les vacances de Toussaint. Nous avons décidé de couper la poire en deux et partager la semaine entre la famille et la découverte d’une région dont nous rêvions depuis un certain temps. La famille, c’est-à-dire les parents de Guillaume, a déménagé printemps dernier à Pornic, une petite ville balnéaire du sud de la Bretagne bien que son appartenance à cette région géographique soit fortement contestée, je le sais. Très agréable, du moins hors saison, c’était notre deuxième séjour et nous sommes toujours autant charmés. La côte est absolument fabuleuse avec ses sentiers sinueux, les dispositifs de pêche brodés tout le long du littoral, les plages miniatures abritées dans des crêtes qu’on découvre soudainement en contrebas au détour d’une étroite montée rocheuse. Le vent y est fort, il décoiffe, et le soleil, quand il décide de se montrer, éblouissant. Un terrain d’un perpétuel défi d’ailleurs pour nous, les coureurs du dimanche et surtout du plat. Nous nous sommes offert un luxe que nous avons beaucoup de mal à nous refuser quand nous nous trouvons dans le coin – un dîner de fruits de mer et surtout de homards d’une fraîcheur inégalée puisqu’on les a choisis nous même le matin dans le grand aquarium de la poissonnerie du quartier. Le WE est passé en un clin d’œil, le moment est arrivé de faire de gros bisous à notre petite chérie, de lui dire d’être sage avec ses grands-parents et on met le cap sur Biarritz. 

En cette saison, s’attendre à n’avoir que du beau temps, même dans le Sud serait clairement utopiste mais nous avons néanmoins eu de la chance et notre toute première journée a été plutôt ensoleillée bien que battue par des vents forts. Munis de deux bouteilles d’eau et d’un appareil photo, nous en avons profité pour nous rendre au pied de la Rhûne avec comme objectif la montée à pied et la descente en petit train panoramique. D’après les guides il fallait prévoir à peu près deux heures et demie voire plus pour la montée et nous en avons rapidement compris la raison. C’est qu’elle est raide et assez longue sans pause aucune sur le premier kilomètre ou même deux. S’ensuit une partie relativement plate et le parcours se termine par une autre montée, pas forcément moins longue mais plus escarpée et du coup au moins pour moi plus facilement négociable. Epuisés, les joues rougies par les rafales de vent nous voilà enfin en haut. Une vue panoramique à tout point extraordinaire nous y attend. Vers le sud, l’Espagne et les majestueux sommets déjà (toujours ?) couverts de neige des Pyrénées, vers l’ouest l’océan, plus près des pâturages, des vallées, la forêt. 

Un incident malheureux a cependant marqué cette randonnée. Lors de l’ascension, nous avons croisé un couple de personnes déjà relativement âgées qui faisait la route dans le sens inverse. Une centaine de mètres nous séparaient encore alors que d’un coup la dame s’est mise à gesticuler et à appeler à l’aide. Son mari venait de glisser et tomber du haut d’un petit ponton dans le ruisseau qui traversait la vallée à cet endroit (les Trois sources, comme nous l’avons appris plus tard en essayant de nous localiser). Heureusement derrière nous arrivait un autre randonneur qui a pris les choses en main, a tiré le mari du ruisseau et lui a fait tout de suite un massage cardiaque. Pendant ce temps, nous avons appelé les secours et les avons guidés de notre mieux. D’autres personnes se sont arrêtées, y compris deux infirmiers qui heureusement avaient sur eux des couvertures thermiques et de quoi procurer les premiers soins. Nous ne connaissons pas la fin de cette histoire mais nous espérons de tout cœur qu’il a connu une fin heureuse. 

Le reste du séjour a été heureusement moins dramatique. Le lendemain, sous une pluie par moments fine, par moment drue, nous avons visité la ville de Bayonne ou nous avons fort mal déjeuné d’ailleurs. Sûrement à cause de mon impatience car d’un côté j’avais très faim et de l’autre, je n’avais pas envie de passer plusieurs heures à chercher l’endroit idéal car le mieux c’est l’ennemi du bien, n’est-ce pas ? Pas toujours. Pas de quoi se lamenter car nous nous sommes rattrapé le soir au restaurant étoilé de l’Atleier de Gaztelur. L’endroit est tout à fait magique, déjà un peu en dehors de Biarritz avec un grand jardin, des ateliers, une boutique d’antiquités si j’ai bien compris que nous avons malheureusement pas pu visiter car il faisait nuit mais cela nous a donné l’envie d’y retourner. La cuisine recherchée, avec une touche orientale (un nem, des perles du japon, du coco). Un foie gras sublime et un soufflé aux châtaignes à … vous couper le souffle, c’est le cas de le dire ! 

Nous avons adoré la visité de la très belle Saint-Jean-de-Luz avec sa promenade, son architecture typique rouge et blanc, son petit port. Et nous y avons fort bien mangé d’ailleurs, et complètement par hasard au petit restaurant très justement appelé Instincts. On est passés devant sans presque l’apercevoir puis on est retournés sur nos pas pour jeter un coup d’œil à la carte et au décor, bien sympathiques les deux au premier regard, et on a continué notre promenade. L’heure du déjeuner arrivée et échaudée par l’échec récent à Bayonne on a ouvert le guide pour partir à la recherche de conseils avisés, et puis non. L’Instinct. L’endroit est très sobre et (sûrement faussement) simple. Un seul homme dans la cuisine et son amie (collaboratrice ?) dans la salle. Des tables, pas nombreuses, des clients polis et pas bruyants pour un sou, une vaisselle tout en céramique, accessoires en bois et textile. Des plats raffinés, étonnants (le boudin en entrée juste exquis). Les fromages viennent des fermes avoisinantes ce qui est le cas pour la plupart des produits, je soupçonne. Et pour terminer, un dessert qui m’a replongée en moins de deux dans mon enfance – une pomme pochée servie avec de la glace et une crème au halva. A l’époque soviétique, on manquait à peu près de tout sans pour autant souffrir de faim ou de carences particulières, en partie grâce au potager de maman. Cependant, à peu près la seule sucrerie qu’on pouvait trouver absolument partout et à tout moment était le halva confectionné à base d’arachides ou de graines de tournesol. Après plus de trente ans, voilà que je retrouve ce goût longuement oublié dans mon assiette au bord de l’océan atlantique dans un petit restaurant gastronomique avec comme voisin de table Pierre Niney. La vie peut être sacrement drôle dès fois. 

Il faut que je vous parle encore de la promenade autour du village d’Espelette, tellement célèbre pour son piment. On est partis pour une autre journée de randonnée en comptant sur des éclaircies car le temps se montrait obstinément maussade depuis quelques jours. Sandwichs au jambon espagnol et au fromage local (mais au final, tout ce qui est basque est local) dans le sac à dos, les chaussures de randonnée dans le coffre de la voiture, nous partons d’abord faire un petit tour du village, appelé promenade des familles. Visites des fermes, de l’atelier du piment, petits sentiers tranquilles, dixit le guide. Trois heures plus tard, mes bottes montantes toutes neuves couvertes de boue jusqu’aux genoux nous déclarons enfin forfait et retournons dans le centre. On s’est sûrement trompés de chemin, on a dû prendre un mauvais tournant, peu importe. C’était une très belle expérience. Nous avons quand même vu l’atelier du piment, le petit champ, les séchoirs, les fours. Mais nous avons surtout vu ce pays basque vallonné et verdoyant, couvert de lierre et parcouru de joyeux petits ruisseaux que j’étais venue chercher. Dix fois au moins je suis tombée amoureuse d’une maison traditionnelle un peu écartée de grands chemins, dix fois au moins j’ai eu envie de m’installer (mais il paraît qu’une relation particulière règne dans ce pays entre les propriétaires et leur propriété, qu’en est-il vraiment aujourd’hui ?). 

Un autre coup de cœur, le très petit et très mignon village de Sare (gâteaux basque d’exception au comptoir de l’hôtel Arraya et la ferme de Ihitia). San Sebastian un soir pour participer à l’ambiance tapas. Les innombrables bars et restaurants de Biarritz centre, et notamment rue Gambetta (mention spéciale pour Puig & Taro – même à l’heure de pointe dans la cohue totale de clients affamés, ils prennent le temps de vous remarquer, de comprendre ce que vous voulez et de vous dénicher une petite table à l’intérieur alors que cela à tout l’air d’une mission impossible)  L’hôtel Saint Julien et ses propriétaires d’une gentillesse … (et quand en début de novembre on vous propose de ranger votre matériel de surf dans le réduit à l’arrière, ce n’est pas une blague !). Les magasins de déco avenue Victor Hugo et un peu partout – enfin, je suis en manque depuis notre déménagement bien que – Treimann à Tallinn, à conseiller fortement, mais c’est une autre histoire (de Noël). La villa Arnaga d’Edouard Rostand – un moment hors du temps fait pour la rêverie. 

Bref, nous avons adoré, nous avons envie d’y retourner, explorer plus, goûter, grimper, nous promener, nous laisser bercer par le roulement des vagues, prendre un cours de surf, courir au petit matin sur la plage, prendre un deuxième thé chez Miremeont. En famille cette fois-ci, pourquoi pas ?